Du 19 au 22 juin prochain aura lieu la conférence officielle de l’iACToR portant sur la cyberpsychologie et la cyberthérapie. Cette 16e édition, intitulée : «Evidence-Based Clinical Applications of Information Technology», aura lieu à Gatineau et est organisée par l’Institut de média interactif (IMI) et l’Université du Québec en Outaouais (UQO).
Cet événement dure deux journées et demi et vise à réunir un large panel de scientifiques issus des domaines de la thérapie clinique, ainsi que des sciences cognitives, sociales et informatiques, afin de discuter de sujets liés à l’utilisation des technologies avancées.
En deux volets
La première partie de l’événement sera centrée sur les outils technologiques, tels que les jeux vidéos, la robotique, Internet et la télésanté. Elle se penchera également sur le diagnostic, l’évaluation et la prévention des troubles mentaux et physiques, de même que sur les médias interactifs dans la formation, l’éducation, la réadaptation et les interventions thérapeutiques.
La deuxième partie de l’événement traitera de la manière dont les nouvelles technologies influencent les comportements et la société par l’intermédiaire, notamment, de la cyberpublicité et du cyberharcèlement.
De plus, une journée complète précédera ces journées de présentation afin d’initier les néophytes au domaine à l’aide de tutoriels. Pour les plus expérimentés, des ateliers de perfectionnement seront également offerts.
A propos des thérapies virtuelles
Stéphane Bouchard, co-directeur du laboratoire de cyberpsychologie de l’UQO et un des organisateurs de cette conférence, présentait le 13 mai dernier une communication intitulée «Réflexion sur les enjeux éthiques de l’usage de la réalité virtuelle et de la télésanté dans le traitement des problèmes de santé mentale», dans le cadre du Colloque éthique de la recherche en ligne qui s’est déroulé à l’ACFAS. Sa communication passionnante à laquelle nous avons assisté, présentait différentes applications en télépsychothérapie, notamment les thérapies virtuelles utilisées pour traiter les personnes souffrant de troubles anxieux (phobies, trouble panique avec agoraphobie, etc.).
Au plan éthique, ces applications présentent de nombreux avantages parce qu’il n’est plus nécessaire d’exposer les individus aux éléments déclenchant leurs phobies, ce qui rend la thérapie moins éprouvante. De plus, la télépsychothérapie favorise l’accès aux thérapies pour les individus vivant en régions éloignées et ceux qui éprouvent des difficultés à sortir de chez eux du fait de leurs phobies.
Pour participer à la conférence portant sur la cyberpsychologie et la cyberthérapie, enregistrez-vous en ligne en cliquant ici.