Philosophe-éthicien de formation et sociologue d’adoption (Ph. D.), David Risse développe des recherches interventionnelles et des recherches-actions participatives en santé au travail (santé relationnelle et mieux-être individuel/professionnel), en santé sexuelle (ITSS, traitement comme prévention et dépendances; consentement, liberté sexuelle et individualité érotique; agressions à caractère sexuel, anhédonie et toucher massothérapeutique) et en santé des jeunes (désirabilité sociale et expression de soi; diversités et écrans; subjectivité sexuelle et extimité 2.0; didactique, processus et environnements numériques d’apprentissage). Plus généralement, c’est le mieux-être et la santé des personnes vulnérabilisées qui l’ont amené à œuvrer en santé communautaire.
Actuellement, il collabore à des projets favorisant le développement d’évaluations d’impact de programmes d’innovation sociale et technologique, qui contribuent à l’amélioration du bien-être et de la santé des aînés : réduction du stress, de l’anxiété, de la détresse psychologique et de l’isolement social; réduction de l’âgisme numérique et amélioration de la qualité de vie des aînés; participation sociale augmentée par la démocratisation de leur accès et de leur formation aux TIC; gérontoxicomanie et dépendances. Parallèlement, il contribue au développement de recherches innovantes sur les TIC en santé publique :élaborer et promouvoir des recherches en TIC et santé; développer des compétences citoyennes additionnelles en littératie numérique chez les usagers et les aînés fragilisés socialement; veiller à mieux les outiller et les accompagner pour diminuer les effets délétères de ces manquements; contribuer à réduire les méfaits d’inégalités sociales et économiques de santé qui les sur-vulnérabilisent; intégrer équitablement ces personnes vulnérabilisées à des ateliers délibératifs favorisant l’expression et une meilleure prise en charge de leurs besoins, ainsi que le partage d’expériences de solutions significatives pour les usagers, de bonnes pratiques et d’outils d’intervention/évaluation avérés dans les milieux professionnels et de recherche.
Chercher à outiller plus et autrement et à intégrer systématiquement ces personnes en situation de vulnérabilité, ainsi qu’à accroître significativement leurs possibilités – notamment en matière de TIC & de santé – permettra de mieux adapter à leurs réalités et à leurs problématiques les recherches faites en santé publique et en santé des populations au Québec. Cet élan participatif et citoyen ne pourra qu’enrichir – qualitativement et quantitativement – ces recherches et qu’améliorer les interventions qu’elles desservent.