L’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) souhaite la création d’un observatoire québécois sur les substances psychoactives afin de faciliter l’accès aux données sur drogues.
À l’heure actuelle, au Québec, les données sont dispersées entre les producteurs de ces données et ceux qui les utilisent. La création d’un observatoire permettrait de rassembler en un seul lieu toutes les ressources qui pourraient s’avérer utiles dans la prévention de crises, comme celle du fentanyl, par exemple, ou encore pour mieux faire face à la nouvelle réglementation sur le cannabis. Dans une entrevue accordée à Louis Gagné (Radio-Canada), Chantal Robillard, responsable du regroupement TIC et Santé, Christophe Huynh, chercheur d’établissement à l’Institut universitaire sur les dépendances (IUD) et Éric Langlois, conseiller scientifique à l’INSPQ, expliquent les enjeux actuels auxquels font face les acteurs du réseau de la santé publique et les chercheurs et décrivent les objectifs derrière la mise en place d’une telle structure.
Le 30 janvier dernier, à Montréal, s’étaient réunis plus d’une trentaine d’intervenants autour de la question des substances psychoactives, une preuve que les institutions de recherche et de santé du Québec soutiennent le projet. “Pour nous, c’était déjà positif d’avoir réussi ça. Ça donne espoir que les conditions sont peut être réunies pour pouvoir réaliser une telle plateforme”, soutient Chantal Robillard.
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