L’impact de l’écriture sur la symptomatologie psychophysiologique d’adolescents atteints d’une maladie chronique

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L’impact de l’écriture sur la symptomatologie psychophysiologique d’adolescents atteints d’une maladie chronique

Plusieurs études réalisées auprès d’adultes montrent que l’écriture expressive a des effets positifs sur la santé psychophysiologique. Peu d’études ont toutefois porté sur les jeunes et aucune n’a documenté les effets de l’écriture littéraire. Ce type d’écriture, en permettant une distanciation entre l’auteur et le contenu exprimé, faciliterait l’expression des émotions.

L’objectif de la recherche exploratoire menée par Michèle Salesse était  de comparer les effets de ces deux types d’écriture auprès d’adolescents aux prises avec des maladies chroniques. Méthode : Les adolescents  âgés de 12 à 18 ans, ont été assignés aléatoirement à deux groupes : un dans lequel on les amenait à exprimer leurs émotions via l’écriture littéraire (gr. expérimental) et l’autre via l’écriture expressive (gr. contrôle).  Un site informatique multi-medium, confidentiel et sécurisé, hébergé à l’UQAM, a été créé et des activités structurées ont été offertes aux participants. Une évaluation de leur santé psychologique et physique a été réalisée à différents moments : avant qu’ils ne commencent à écrire (T1);  une semaine après la fin des séances (T2) et  4 mois après la fin des séances d’écriture (T3). Une analyse de contenu des écrits produits a aussi été réalisée. Résultats préliminaires : On observe entre le temps T1 et  T2, une diminution des symptômes dépressifs; qui se maintient au temps T3. Par ailleurs, les stratégies des jeunes pour faire face à la maladie ont changé. L’écriture faisait désormais partie de leurs stratégies de coping. Les 4e et 5e séances d’écriture semblent constituer  des points tournants dans l’évolution de l’écriture.

Pour obtenir plus d’informations sur cette étude, nous vous invitons à consulter la vidéo de la conférence « L’impact de l’écriture sur la symptomatologie psychophysiologique d’adolescents atteints d’une maladie chronique » donnée par Mme Michèle Salesse, doctorante à l’Université de Montréal et rattachée au Centre de recherche du CHU Ste-Justine.

Mme Salesse a donné cet exposé le 9 mai 2012, lors du colloque « Utiliser les technologies de l’information et des communications (TIC) pour intervenir en santé des populations : expériences et évaluations au Québec et à l’international » qui s’est tenu dans le cadre du 80e Congrès de l’Acfas, à Montréal.

Bon visionnement!